Shroud of the Avatar, un RPG sandbox en accès anticipé

Après des années d'errance, le développeur Richard "Lord British" Garriott se construit un nouveau domaine sur lequel régner durant plusieurs années : Shroud of the Avatar. Loin d'être achevé, le développement de ce RPG a néanmoins atteint une étape cruciale en basculant le 24 novembre dernier en accès anticipé sur la plateforme Steam.

Shroud of the Avatar est un monde en cours de construction, n'intégrant pas encore toutes les régions prévues et encore moins l'ensemble des fonctionnalités. Les développeurs du studio Portalarium tablent sur une bêta pour mi 2015, repoussant vers une horizon encore plus lointain la sortie finalisée du jeu. Loin des dizaines de millions de dollars consacrés au développement du MMORPG Tabula Rasa, ce nouveau projet de Richard Garriott s'est fondé sur le financement participatif, pour des ambitions certes plus modestes mais des objectifs bien précis.

S'inscrivant dans la lignée d'un certain Ultima Online, ce nouveau RPG veut ainsi proposer de nombreuses mécaniques propres aux MMO sandbox (housing sans instance, économie, PvP, etc) pour une narration que l'on peut vivre seul (offline). On peut ainsi placer Shroud of the Avatar entre le RPG et le MMORPG, pour un résultat final qui reste encore à déterminer. L'avenir se placera aussi bien entre les mains des développeurs que des joueurs. Ces derniers sont justement invités à se prononcer et à orienter le développement, voire de proposer du contenu en s'appuyant sur des outils spécifiques et les mécaniques sandbox (créations d'événements, de quêtes, de tournois PvP, etc).

Shroud of the Avatar peut ainsi se révéler unique, un monde de fantasy entre les mains des joueurs. Toujours en développement, il demandera néanmoins de faire ses preuves comme l'attesteront les pionniers lancés dans cette version anticipée, sans être à l'abri d'une remise à zéro des serveurs au fil des mises à jour. Comme à chaque sortie (même anticipée), les joueurs déjà lancés dans cette aventure sont invités à partager leurs impressions voire leurs critiques, pour mieux aiguiller les intéressés.